Internet est présent dans nos vies depuis seulement 30 ans et pourtant il est devenu dans la dernière décennie un outil indispensable pour socialiser, acheter et travailler. L’année 2020, et la pandémie qui la caractérise, constitue probablement un accélérateur de la vitesse déjà très rapide du progrès technologique et de son impact dans notre quotidien. En quelques mois, le monde entier a dû se réinventer pour poursuivre ses activités économiques et ceux qui maîtrisaient déjà le numérique ont bénéficié d’une longueur d’avance sur les autres. D’autres, comme les GAFAMA (Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft, Alibaba), sont bien loin devant et détermineront le paysage numérique de notre futur environnement physique.
Explication WEB 4.0 pour les nuls (et les moins nuls).

WEB 1.0 – la mise en ligne des données
Un peu d’histoire est nécessaire pour expliquer où nous en sommes rendus. Le WEB 1.0 est né en 1990; vingt ans après que le email ait vu le jour (1971) et quarante ans après que des ordinateurs soient mis en réseau pour la première fois (1952).
Certains d’entre nous se souviennent que pour se connecter à Internet, il fallait le faire manuellement et surtout être patient.
La progression a été ensuite fulgurante : de 1992 à 1997, nous sommes passés de 26 sites web à plus de 1 million de sites à travers le monde! Ce sont pendant ces années-là également que le web est devenu commercial avec l’émergence de Amazon, Paypal, ebay et Google (1998). Nous pouvons qualifier cette période du WEB 1.0 de « mise en ligne des données ».
WEB 2.0 – la collecte des données
Les années 2000 constituent une étape charnière dans l’évolution du web que l’on connaît aujourd’hui. Outre le fait que nous avons cru à la fin du monde avec le passage de 1999 à 2000 (Y2K), le web est devenu interactif et social. Plusieurs d’entre nous ne peuvent même pas imaginer un monde où Wikipedia, Youtube, Facebook et Instagram n’existent pas!
Ce WEB 2.0, qualifié de participatif, était l’étape logique suivant la mise en ligne de données du WEB 1.0 : celle de « recueillir les données ».
WEB 3.0 – la lecture des données par les machines
Le WEB 3.0 a probablement passé inaperçu pour la majorité d’entre nous et l’expression fait débat auprès des spécialistes. Néanmoins, il s’est insinué dans notre quotidien avec tous ses objets (Internet des objets, IoT, + de 50 milliards d’objets connectés) et applications qui nous simplifient la vie.
John Markoff du New York Times utilise cette expression en 2006 pour faire référence à une troisième génération de services (le technologies sémantiques, l’exploration de données, l’apprentissage automatique, les agents de recommandation et les technologies d’intelligence artificielle) qui mettent l’accent sur la compréhension des informations facilitée par la machine afin de fournir une expérience « utilisateur » (UX) plus productive et intuitive.
En bref, le WEB 1.0 est caractérisé par des humains qui lisent le contenu web, le WEB 2.0 par des humains qui écrivent le contenu web et le WEB 3.0 par des machines qui classifient les données du contenu web afin d’améliorer l’expérience « utilisateur » de l’humain.
WEB 4.0 : une révolution phygitale
Si nous sommes déjà ultra connectés à l’heure actuelle avec les WEB 1.0 – 2.0 – 3.0 (qui peut vivre sans son téléphone, son ordinateur ou son moniteur d’activité physique?), quel pourrait être la prochaine étape? Une révolution « phygitale », où le digital fusionne avec le physique à un point tel où le web disparaît tant il est totalement intégré à notre environnement.
Les GAFAMA (Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft, Alibaba) se battent actuellement pour contrôler l’intelligence artificielle qui modulera chaque espace de notre environnement. Celui qui remportera la course imposera son créneau : Google la recherche, Apple et Microsoft l’interconnexion entre ses appareils et logiciels, Facebook le social et Amazon et Alibaba le commerce.
Il est projeté qu’en 2025, 150 milliards d’objets (IoT) devraient se connecter entre eux, avec l’Internet et avec plusieurs milliards de personnes. Dans ce contexte numérique, quatre éléments sont essentiels pour capter l’attention de son auditoire cible :
- concevoir un site web qui favorise l’expérience client (UX)
- publier du contenu de qualité qui génère du trafic sur le site (rédaction web optimisée pour augmenter le référencement organique – SEO)
- élaborer une stratégie de contenu qui favorise la collecte de données
- analyser l’expérience client de ses visiteurs
Votre organisation est-elle prête pour le monde de demain?
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